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Body karaté : une coupe et de l’engouement

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La coupe de France de body karaté se déroulait les samedi 26 et dimanche 27 mars à Saint-Orens-de-Gameville (Haute-Garonne). Pour plus de cent-vingt chorégraphies musicales composées de mouvements de karaté présentées tout le week-end.

« Le point d’orgue de l’année pour nos compétiteurs. » C’est ainsi que Laurence Belrhiti qualifiait l’événement quelques jours auparavant. Organisée dans la commune de Saint-Orens-de-Gameville, à quelques kilomètres de Toulouse, la coupe de France de body karaté avait mis le cap au Sud après avoir élu domicile à quelques kilomètres de Strasbourg lors de la dernière édition. « C’est une volonté de changer de région chaque année. Cela permet de dynamiser la pratique dans toute la France et de ne pas la circonscrire à une seule zone géographique », pose la responsable nationale. Cette année, quelque quatre-vingt-dix participants, en grande majorité des femmes, se sont affrontés lors de cette grand-messe du body karaté français compétitif. Les concurrents se sont succédés, en individuel ou par équipe de trois personnes, devant les jurys pour se disputer les titres de leur catégorie d’âge. Si le nombre de participants reste stable par rapport à la dernière édition, il reste secondaire d’après l’organisatrice Christelle Cogo. « C’était surtout l’occasion de se retrouver et de se confronter sur un événement. Les clubs étant amis les uns avec les autres, le maître-mot reste la festivité.» Toutefois, après deux années de pratique entravée par le covid, lors desquelles un tiers des pratiquants ont stoppé leur activité, l’occasion était belle de créer un regain de visibilité. « Étant donné qu’il n’y a pas de passage de grade en body karaté, c’est aussi un formidable moyen de fixer un rendez-vous et un challenge communs aux compétiteurs », précise Laurence, rejointe par Christelle Cogo. « C’était l’occasion de remotiver les troupes ! », lance la professeure du Saint-Lys Olympique Karaté.

© CDK Haute-Garonne

Visibilité accrue

Si la coupe de France est l’objectif majeur des compétiteurs, le body karaté reste un loisir pour la majorité de ses pratiquants. Assumant la large majorité féminine de la discipline, composée à 94% de femmes, la référente nationale Laurence Belrhiti y voit plus que jamais une porte d’entrée vers les arts martiaux. « Le body karaté aide ses pratiquants à gagner en confiance en soi, à anticiper les situations de danger, et à se sortir de situations sans en venir aux mains. » Pour cela, les stages et formations vont continuer de se multiplier dans l’ensemble de la France, à l’instar des journées de sensibilisation, comme celle organisée le 8 mars dernier en marge de la journée des droits des femmes. Valérie Joncquet, professeure au sein du Shotokan Karaté Sérifontaine, loue le rendez-vous auquel elle s’est rendue avec plus d’une vingtaine d’élèves. « Le jour J, nous étions plus de cent démonstrateurs de toute la France venus apporter de la visibilité au body karaté devant trois-cents spectateurs. Ce n’est pas rien ! »

L’opération séduction se poursuit dès le 23 avril prochain au stade Pierre-de-Coubertin de Paris avec l’opération « Au bonheur des Dans – Les arts martiaux pour les femmes » organisée par la FFK, avec initiations, ateliers et tables rondes au programme.

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