

Le body-karaté poursuit son envol
À quelques jours du championnat de France body-karaté et de l’open free style qui se tiendront dimanche 16 mars au Dojo de Paris, Élodie Caby, référente technique nationale, liste les points forts de ce rendez-vous désormais incontournable.
Comment se présente l’événement ?
Tous les voyants sont au vert ! Étant donné que le championnat de France des ligues régionales se tiendra la veille au même endroit, la logistique s’en retrouve facilitée pour accueillir nos compétiteurs dans les meilleures conditions. Nous disposerons de trois surfaces afin d’assurer un déroulement fluide, et nous espérons bien battre le record de participation déjà battu lors de l’édition 2024, organisée à Marseille.
Qu’avez-vous retenu de l’an dernier ?
Le fait d’avoir fait évoluer l’épreuve d’une coupe de France à un championnat de France a généré un engouement sans précédent il y a un an, et nous savons que « l’effet championnat », avec des titres nationaux à la clé, va de nouveau constituer un atout pour notre épreuve. J’en veux pour preuve les inscriptions de nouveaux clubs, du Grand Est, des Hauts-de-France ou du sud du pays, qui vont certainement venir bousculer les habitués. Nous récidivons par ailleurs avec nos bandeaux de poignet logotés FFK, qui avaient été très appréciés à Marseille.

Y aura-t-il des nouveautés cette saison ?
Étant donné que les catégories s’étoffent, nous avons pris le parti d’imposer trois chorégraphies obligatoires, ce qui nous promet de voir de nouvelles choses sur le plan technique. En contrepartie, nous avons réduit la durée à une minute pour les Honneurs 6 et les Espoirs 1, afin de leur permettre d’assurer plus facilement la répétition des efforts. Cela nous permet en outre d’ôter une barrière physique qui aurait pu freiner les plus jeunes et les plus âgés. En ce qui concerne l’équipe d’arbitrage, nous allons cette année disposer d’un groupe mixte, avec douze personnes issues du karaté traditionnel et autant provenant des autres styles représentés au sein de la FFK, comme le karaté mix, le karaté contact ou le sanda. Cette diversité représente d’ailleurs bien le body-karaté, qui n’est pas du kata en musique mais bien une activité de fitness qui regroupe toutes les techniques qui existent dans notre fédération. Je tiens d’ailleurs à souligner que tous ces arbitres, qui seront à parité ce week-end, ont été volontaires pour venir juger ce championnat, avec la particularité – qui me semble primordiale – de tous pratiquer ou enseigner le body-karaté dans leur club. Tout est réuni pour que la fusion soit riche entre tous.
Sans oublier l’open free style…
Effectivement, cette deuxième compétition qui se déroule en parallèle offre de vrais moments esthétiques, fruits d’un travail acharné auquel s’astreignent tout au long de l’année les participants dans leur club. Le niveau proposé est très élevé, et cela fait rêver nos compétiteurs du championnat de France, ainsi que nos arbitres qui sont amenés à juger ces prestations d’une qualité artistique époustouflante. J’espère que les équipes vont continuer de s’investir dans le free style car c’est une vraie plus-value pour la discipline.
Ce double rendez-vous ne sera pas le seul temps fort de la saison puisqu’un open de body-karaté est également prévu le 25 mai prochain au Grand Dôme de Villebon-sur-Yvette. Quel est le but de cette nouvelle épreuve au calendrier ?
Comme d’autres disciplines de la FFK, qui disposent de nombreuses dates tout au long de l’année, avec des phases départementales, régionales et nationales, le body-karaté méritait de posséder un deuxième moment privilégié pour ses pratiquants, et nous avons décidé de mettre sur pied cet open, ouvert aux étrangers, en fin de saison pour motiver notre communauté, pour le moins demandeuse. Cette nouvelle date est donc une excellente nouvelle pour le body-karaté.
