Yann Galut, maire de Bourges « Un privilège »
Les Championnats de France à Bourges ? Une habitude désormais prise. La personnalité de son maire, Yann Galut, n’y est sans doute pas pour rien. Rencontre d’un vrai passionné, au pied des tatamis.
Monsieur le Maire, pourquoi le karaté français se sent-il bien à Bourges ?
Sans doute parce qu’il y est bien reçu ! Ce département est une terre de karaté et Bourges devient une ville de karaté, avec ses clubs de centre-ville, mais aussi à Saint-Germain-du-Puy, sous la direction de Patrick Bouchaïb, désormais 8e dan, dont j’ai l’honneur d’être l’élève.
Vous pratiquez vous-même le karaté ?
Je suis deuxième dan. Mon seul regret dans la pratique du karaté, c’est de l’avoir commencé trop tard, il y a huit ans, pour être avec mon fils sur le tapis. J’ai découvert une pratique très riche sur tous les plans et la philosophie des arts martiaux qui va avec. J’ai d’ailleurs débuté il y a plus d’un an la pratique du jiu-jitsu brésilien qui est très complémentaire.
Pourquoi avoir accueilli un second championnat de France de karaté dans votre ville ?
C’est une chance pour nous d’avoir ce championnat pour la seconde année consécutive, et j’espère bien que ce n’est pas la dernière fois. J’ai proposé qu’on le refasse, parce que cela a été une excellente collaboration avec le président Francis Didier. Je suis Maire depuis trois ans et j’ai le projet de faire venir des événements sportifs dans cette ville à taille humaine et si agréable à vivre. Cette animation va bien avec notre passion de l’accueil et la publicité que ce genre d’animation nous amène fait du bien à la ville. Le karaté est donc à tous les titres le bienvenu à Bourges et, comme on dit, jamais deux sans trois ? Et quant à moi, comme pratiquant, je prends un très grand plaisir à voir tous ses champions s’exprimer sur le tapis. C’est un privilège !
