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Championnat national wushu taolu, le point d’orgue

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Une belle salle, des combattants en nombre et au niveau et une nouvelle épreuve qui plaît déjà beaucoup… retour sur le championnat national wushu taolu.

C’est à Saint-Orens de Gameville, en Haute-Garonne, que le wushu français s’était donné rendez-vous pour le championnat national wushu taolu, kungfu traditionnel et taijiquan. Un événement évidemment majeur à propos duquel le responsable de la commission sportive fédérale wushu, Freddy Paillard, dresse un bilan plus que positif : « la compétition a réuni une centaine de combattants venus de sept ligues (Île-de-France, Bretagne, Normandie, AURA, PACA, Occitanie et Nouvelle-Aquitaine). Une participation satisfaisante compte tenu du fait que la compétition se déroulait lors de vacances scolaires. Il faut par ailleurs noter que, pour la première fois, nous avons davantage de femmes (56 %) que d’hommes (44 %) parmi tous les combattants. Une statistique qui prouve que notre discipline a des atouts à faire valoir pour attirer à elle les pratiquantes. L’autre point positif est celui de l’organisation. Avec Jules Naud, responsable national pour la logistique, nous avons eu beaucoup de retours très positifs sur le déroulé et l’habillage de la compétition, même si je pense que des choses peuvent être encore améliorées. Dans un futur proche, nous souhaiterions par exemple que les notes données par les juges soient automatisées. » Une logistique saluée par Virgile Sicard, assistant au sein du club Zhang Xiao Yan à Paris, venu de la capitale avec quatre compétiteurs : « L’organisation a été précise et efficace et la présence d’un grand tatami d’échauffement a été appréciée de tous. Cela permet vraiment de mettre les compétiteurs dans les meilleures conditions. »

La compétition par équipes fait déjà l’unanimité

Un championnat dont l’une des nouveautés aura été la mise en place de la compétition taolu par équipes. Une volonté de la commission sportive, comme l’explique, enthousiaste, Freddy Paillard. « Les arts martiaux sont par essence des sports individuels. Toutefois, on se rend compte que la création d’épreuves par équipes permet de vivre notre discipline d’une autre manière, comme on a pu le voir au sein du karaté avec le kata et le combat par équipes qui possèdent une culture de plusieurs décennies. La cohésion, le dépassement de soi pour un collectif et le suspense que cette épreuve apporte sont autant de paramètres très appréciés par les compétiteurs et les spectateurs. Cette année, sept équipes étaient inscrites. C’est un début, mais cette dernière épreuve du week-end a généré beaucoup d’ambiance. On a déjà hâte de revoir ça. »

Vainqueur de cette première édition avec son club, Virgile Sicard ne pouvait que se montrer convaincu par cette nouvelle formule de compétition. « Dans cette épreuve, ce qui est nouveau – et génial – c’est que l’on gagne peut-être d’abord et avant tout pour son club. Et puis, cette épreuve a l’avantage d’allonger le temps de compétition, au sens où certains athlètes qui peuvent avoir échoué en individuel ont la possibilité de se rattraper l’après-midi en équipes. » Un week-end qui s’est justement avéré plein pour ce club parisien fort de trois cents licenciés qui, outre la victoire par équipes en taolu, est reparti d’Occitanie avec six médailles dont trois titres : deux en taijiquan (seniors et vétérans masculins) et un en kung-fu traditionnel (vétérans masculins).

Frédéric Vandegoor, combattant du Wu Xia kungfu à Bailly-Romainvilliers, en Seine-et-Marne, va dans le même sens. « Cette compétition par équipes permet une diversification de l’offre d’épreuves et il y a un côté stratégique à adopter que je trouve personnellement très intéressant. Voilà pourquoi nous allons présenter une équipe pour l’Open de Strasbourg », explique le vainqueur de la compétition kung-fu traditionnel seniors. Un pratiquant « heureux d’avoir été de cet événement national, qui reste pour moi un référentiel ».

Golden Wushu Series

Un retour d’expérience qui conforte la stratégie du président de la commission wushu au sein de la fédération, Mounir Harrathi. « Nous avons mis en place le Golden Wushu Series, notre circuit national de compétitions avec quatre Open nationaux à Deauville, La Crau, Poitiers et Strasbourg, avec les coupes de France et championnats nationaux taolu d’un côté, et sanda de l’autre. Soit huit événements au total et une ranking-list nationale pour valoriser tout cela, pour laquelle le nombre de points est identique sur chaque compétition, sauf pour le championnat national où ils comptent double afin d’en faire le grand rendez-vous de la saison. »

D’ici la fin de saison, deux compétitions doivent encore se tenir : le championnat national sanda et sanda light (22-23 avril à Beauvais) et l’Open de Strasbourg (10-11 juin), sans oublier un stage taijiquan et qi gong les 18 et 19 mars prochains à Grenoble.

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Résultats Championnat National Wushu Taolu, Kungfu Traditionnel, Taijiquan

Lun. 27 Février 2023

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