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18 mars 2024

Un tatami pour tous, deuxième édition

Para-karatéFFK

Le samedi 2 mars dernier, le gymnase des Cadets de Bretagne situé en plein cœur de la ville de Rennes a accueilli la deuxième édition de l’action « Un tatami pour tous ». Retour sur cette journée initiée par la FFKaraté en faveur de l’inclusion et du handicap.

À Rennes, la matinée a débuté par un stage de para-karaté ouvert à tous, animé par Charlène Odin, Maï-Linh Bui et Manon Spennato, auquel une vingtaine de personnes ont pu assister, valides ou atteintes d’un handicap. Une entame avant différents ateliers d’initiation et de sensibilisation ouverts au public. Cindy Tonton, chargée des missions politiques et publiques de la FFK, se dit fière de leur pluralité. « Nous avions mis en place des ateliers sur le handicap visuel, sur le handicap moteur et sur le handicap auditif, mais aussi un atelier para-karaté contact, un atelier wushu adapté… Nous avons également eu le plaisir d’accueillir Bastide le Confort Médical, partenaire de l’événement, qui est venu présenter des équipements et du matériel médical et paramédical. Il y avait donc de quoi intéresser tout le monde ! » Et faire la promotion de la pratique para au sens large. En effet, si l’on recense près de trois-cents licenciés en situation de handicap aujourd’hui en France, il s’agit d’un nombre infime par rapport à la réalité du terrain. « Beaucoup de gens n’osent tout simplement pas se déclarer atteints d’un handicap. Il est donc très difficile pour nous de savoir exactement combien sont concernés, mais il y a évidemment beaucoup à faire. Et c’est justement l’un des objectifs de cette journée : mettre en avant le para-karaté et montrer que c’est tout à fait possible de pratiquer, quelle que soit la discipline que l’on choisit, malgré un handicap. »

® Didier Echelard

« C’est le meilleur moyen d’effacer le handicap »

Avec près de cent-mille locuteurs en France, la langue des signes avait aussi sa place lors de cette journée. Un combat cher à Anne Goudenove, membre du conseil d’administration de la FFKaraté. « C’est un fait : les sourds extrêmes et profonds sont exclus des activités sportives. C’est pour cela que je me suis engagée en faveur de l’utilisation de la langue des signes dans le sport il y a près de dix-huit ans maintenant, car je suis persuadée que c’est le meilleur moyen d’effacer le handicap. Un sourd peut apprendre et exécuter toutes les techniques et devenir un très bon karatéka. La clé, c’est de pouvoir communiquer avec lui. C’est aussi simple que cela. » L’initiative « Un tatami pour tous » était l’occasion parfaite pour diffuser ce message clair. « Mon combat est de faire découvrir la langue des signes à des professeurs, pour qu’ils aient ensuite envie de l’utiliser pour enseigner. Elle peut même être un outil pédagogique pour les non-sourds. Il me semble que les participants à l’atelier ont pu découvrir le plein potentiel de cette langue. Nous sommes dans notre mission, de développement de la pratique et citoyenne. »

® Didier Echelard

Une troisième édition de « Un tatami pour tous » est déjà en préparation pour l’année prochaine, et devrait se tenir dans le sud de la France.

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