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20 novembre 2021

Le kata masculin pour le bronze, les féminines pour le titre !

Karaté

Ce vendredi faisait la part belle aux équipes. Les jeunes équipes kata ont prouvé qu’ils avaient leur place sur la scène internationale et les équipes combats ont connu fortunes diverses : l’équipe féminine défendra sa couronne mondiale dimanche après-midi. 

Désignés pour lancer cette quatrième journée des championnats du monde, les technicien(ne)s de l’équipe de France auront connu des fortunes diverses aujourd’hui à Dubaï. L’équipe kata féminine, médaillée de bronze lors des derniers championnats d’Europe avec Laetitia Feracci, Louise Frieh et Laura Pieri se retrouvait dans une poule très relevée avec, notamment, les Italiennes, les Japonaises… et les Allemandes. Celles-là même que les Françaises avaient privées de bronze en Croatie il y a six mois, mais qui passaient devant cette fois pour une place en demi-finale avec une note de 24,4, contre 24,36 aux Françaises sur leur Kururunfa. Un parcours trop vite arrêté sur lequel revenait Laetitia Feracci. « Plein de sentiments se mélangent à la sortie de cette compétition. On est déçues, tristes et en colère car quand on voit certains tableaux, on se dit que si on avait été dans ceux-là, on aurait pu accéder à la deuxième journée. C’est le jeu, encore une fois on n’a pas eu de chance mais il faut faire avec. On passe en troisième position, ça a aussi pu faire pencher la balance du mauvais côté. On va débriefer avec Ayoub (Neghliz) mais il est possible que l’on change nos kata pour des kata plus dynamiques dans les premiers tours. »

À l’autre bout de la salle, ça a souri davantage pour les masculins kata. Franck Ngoan, son frère Kewin et Sorey Morassi, qui ont fait le pacte il y a bien longtemps de s’aligner un jour ensemble sur les championnats du monde, affichent ce soir la satisfaction d’une journée qui les qualifie pour la petite finale. Troisième avec un 24,46 sur Unsu derrière l’Italie (25,26, Gojushiho Sho) et l’Espagne (25,2, Annan Dai) au premier tour, le trio s’est aussi classé troisième du deuxième tour, derrière l’Espagne (25,92, Chatanyara Kushanku) et l’Italie (25,08, Unsu) avec un 23,32 sur Gojushiho Sho synonyme de ticket pour la médaille de bronze. Kewin Ngoan résume le sentiment de l’équipe : « Nous sommes très contents de notre performance ce matin. Quelques petits détails font la différence par rapport aux Italiens et aux Espagnols qui sont au-dessus, notamment au niveau de l’expérience supérieure de leur côté. Nous avions choisi une tactique qui consistait à exécuter un kata fort d’entrée, pour montrer qu’il fallait compter sur nous aujourd’hui : c’est pour cela qu’on réalise Unsu au premier tour. Finalement, on arrive à se qualifier pour les demi-finales en prenant la deuxième place du groupe, c’est une bonne chose. Pour le bronze contre les Turcs, on sait que cela ne sera pas facile mais nous avons montré que nous pouvions nous approcher des grandes nations. Avec mon frère, nous les avons déjà rencontrés à l’Open de Paris. Depuis, nous avons progressé tous les deux, Sorey nous amène aussi un vrai plus et je sais que notre bunkaï est solide. Tout est possible !»

Sixième finale consécutive pour les Françaises

Le scénario était inversé en combat. Après un premier tour programmé hier et une victoire facile face au Kenya, l’équipe combat masculine composée de Farouk Abdesselem, Lahad Cissé, Kilian Cizo, Jessie Da Costa, Logan Da Costa, Steven Da Costa et Dnylson Jacquet, a pris une douche froide d’entrée contre l’Égypte. Kilian Cizo perdait le premier combat (0-3), Steven Da Costa, positionné en deuxième combattant perdait le premier point avant de revenir au score mais perdait 2-2 au bénéfice du senshu obtenu par l’Égyptien, et Lahad Cissé ne parvenait pas à renverser le combat qu’il perdait 0-1. Battus par les Turcs dans les ultimes secondes de l’ultime combat, les Égyptiens privaient de fait le groupe masculin français d’un possible repêchage…

Pour les féminines, en revanche, c’est « oui » pour une sixième de rang aux championnats du monde depuis 2010. C’est la benjamine de l’équipe, Jennifer Zameto qui prenait d’entrée ses responsabilités contre la Croatie en apportant le premier point avant que Léa Avazéri vienne conclure dans les ultimes secondes de son combat. Une victoire 2-0 ensuite sur le Kenya, avant un quart tendu contre la Colombie finalement battue 1-0. La demi-finale proposait le Monténégro et c’est, cette fois, Alizée Agier qui lançait l’équipe avant que Léa Avazeri, pourtant menée 1-0, ne remporte son combat 3-1, apportant à l’équipe le deuxième point décisif. Les championnes du monde en titre – une équipe dont faisaient partie Laura Sivert et Léa Avazeri – sont donc de nouveau en finale. Ce sera contre l’Égypte, comme en 2014 et en 2016. « Pour ma première, je suis trop heureuse de pouvoir partager ça avec elles. Je suis trop contente, je n’ai pas les mots », savourait Jennifer Zameto. Léa Avazeri ne boudait pas son plaisir non plus de pouvoir revivre les émotions de Madrid : « Cela fait tellement de bien de retourner en finale ! J’ai l’impression que c’était il y a très longtemps ! À aucun moment je n’ai douté, je savais que si l’une faisait égalité, les autres étaient là, nous avons confiance les unes envers les autres. » Sur la chaise, Nadir Benaissa a apprécié le comportement du groupe. « Je savais que nous étions attendus. Après les championnats d’Europe où nous sommes passés à côté, nous avions à cœur de montrer que l’équipe de France féminine est toujours là. Il y avait un gros poids sur leurs épaules, il fallait assumer. On s’est dit que, de toute façon, on allait prendre les Croates, contre lesquelles nous avions perdu pour la place de troisième aux championnats d’Europe et que, quoi qu’il arrive, il fallait les battre pour passer au tour suivant. Tout le monde connaît le karaté français très généreux, beaucoup porté sur l’attaque. Nous leur avons demandé de savoir aussi être patientes, ça a payé. » Il reste deux combats à gagner et Alizée Agier, qui visera aussi le bronze demain en individuels, le sait. « Qui que ce soit en face, c’est une finale de championnats du monde. Il faut donc s’attendre à ce que ce soit dur. À nous de montrer pourquoi nous sommes là, ce que l’on veut et rendez-vous dimanche ! » pose la championne du monde 2014.

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