Une Journée pour Progresser
Malgré une météo capricieuse ils sont venus nombreux,motivés, parfois de très loin. Plus de soixante budokas issus de 16 clubs de la zone Nord. De Reims à Ostricourt, en passant par Chaumont/Marne ou encore Limours ont répondu présent pour ce grand rendez-vous de préparation aux grades organisé à Méru.
Dès le début de la matinée, l’atmosphère du dojo témoignait de l’envie d’apprendre et de progresser. Le stage était placé sous la direction technique de Patrice Sève, expert fédéral, accompagné de deux enseignants de haut niveau : Jackie Blanchard (6e dan) et Charles Lebert (6e dan). Un trio d’experts qui, par leur disponibilité et leur pédagogie, ont su créer une dynamique de travail stimulante et bienveillante.

Comprendre les attentes pour mieux réussir
Avant de passer à la pratique, Patrice Sève a pris le temps de rappeler aux candidats les attentes précises des jurys d’examen pour chaque UV. Un moment riche, où chacun a pu identifier les points techniques essentiels… mais aussi les erreurs classiques à éviter. Une mise au clair appréciée, qui a permis aux stagiaires d’aborder la suite de la journée avec un objectif clair.
Les vastes tatamis du dojo de Méru ont ensuite permis de constituer plusieurs groupes de travail, adaptés au niveau et aux besoins de chacun.
Certains stagiaires ont profité de l’occasion pour présenter une ou plusieurs UV, afin de recevoir des conseils personnalisés avant leur passage officiel. Une opportunité, particulièrement appréciée.
Au cœur de l’enseignement de Patrice Sève, un message clé est revenu à plusieurs reprises :
la notion de combat doit rester le fil conducteur, quel que soit l’UV présenté – kihon, ippon kumité, kata, bunkai, yaku soku geiko…
Concentration, timing, gestion de la distance, logique des enchaînements, efficacité : autant de critères qui, selon lui, doivent guider chaque mouvement. Un rappel essentiel pour préparer un grade avec justesse… et avec esprit martial.

Patrice a même partagé une question simple mais redoutablement efficace pour évaluer la qualité d’un enchaînement :
“Est-ce que je suis capable de passer cet enchaînement en combat ?”
Si la réponse est oui, on valide. Sinon, on ajuste. Un principe clair, pragmatique, qui a marqué les participants.
Un stage pour mieux se préparer… et pour aller plus loin
L’objectif de ces stages est limpide : permettre aux futurs candidats d’arriver aux examens dans les meilleures conditions, en comprenant pleinement ce qui est attendu d’eux.
La journée s’est conclue par un moment d’échange chaleureux. Le débriefing final a révélé une forte attente des participants : la mise en place de stages thématiques spécifiques – kata, combat, aïki… Des envies qui témoignent de l’engagement des pratiquants et de leur volonté d’aller toujours plus loin dans la maîtrise de leur art.