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Open international Karaté Light et Full-contact : quel spectacle !

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Pour sa troisième édition, l’Open international karaté light et full-contact aura marqué les esprits.

Il peut avoir le sourire. Responsable de la commission nationale de karaté full-contact, Mohamed Messadaoui tirait un bilan extrêmement positif de cette troisième édition de l’Open international. « Nous avons compté cinq cent soixante participants, soit une augmentation de plus de 10 % par rapport à l’année dernière. Parmi eux, une trentaine de combattants venus du Maroc, du Luxembourg, de Belgique et d’Ukraine. C’est déjà très bien, même si nous sommes tout de même un peu déçus que des problèmes de visa ont empêché certains inscrits algériens, iraniens et congolais d’être là. Reste qu’il faut rendre hommage aux combattants ukrainiens, venus en voiture de leur pays et qui repartent avec deux titres et six médailles, glanées en particulier dans les catégories jeunes et chez les féminines. Qu’ils aient voulu venir malgré la situation que l’on connaît tous prouve que l’Open leur tient à cœur, eux qui étaient là déjà il y a deux ans. Cela nous a sincèrement touchés. »

Une troisième édition marquée par une grande nouveauté : finis les tatamis ! Place à six rings, trois pour le karaté full-contact avec une plateforme surélevée, trois pour le karaté light contact. « Les étoiles dans les yeux des plus jeunes resteront l’une des images que je garderai de ce moment, poursuit Mohamed Messadaoui. Il y avait tellement d’excitation chez eux, d’adrénaline. Ce qui est logique, car le ring possède une symbolique très forte ! Bien sûr, ils ont dû s’ajuster techniquement et tactiquement par rapport à un combat sur tatami car, sur un ring, on ne peut pas sortir, la notion de distance change, tout comme le travail d’esquive. Il n’y a pas d’échappatoire. » (sourire)

© Denis Boulanger

Fierté et respect

Professeur du Biarritz Impact 64 (Pyrénées-Atlantiques), Christian Hérouard, élève de Dominique Valéra, avait fait le déplacement de la côte basque avec sept compétiteurs. Résultat ? Quatre podiums dont deux titres en vétérans féminines et en minimes masculins. Une belle moisson pour une structure de trois cents licenciés et ses six professeurs, habituée à se mettre en valeur : « notre club est clairement axé compétition, non comme une fin en soi, mais pour se jauger, connaître la victoire, l’échec aussi. La vie est une compétition. Lorsque mes élèves gagnent ou montent sur le podium, c’est la cerise sur le gâteau. Pour le reste, on apprend tous… » Un professeur qui est l’une des figures incontournables de la discipline qui évoque aussi, avec son franc-parler coutumier – « j’y tiens ! » – « l’organisation. Franchement, je n’en ai jamais vu une pareille. Que cela soit la pesée, le nombre d’arbitres sollicités, la remise des trophées, celles des ceintures… Que le président de la fédération ait lui-même été présent pour remettre les récompenses m’a beaucoup plu. J’y vois un signe de reconnaissance et nos combattants ont ressenti une petite fierté aussi de faire partie de tout cela. »

Christophe Touzeau, vainqueur en karaté full-contact (-85kg) et champion de France seniors élite en 2022, confirmait cette impression : « L’engagement de l’organisation sur cet Open a été total et, c’est lié, je n’ai vu que très peu de contestation des décisions arbitrales. Les compétiteurs ont ressenti avoir été mis en valeur, avec de vrais moyens. C’est très respectueux pour nous tous. »

© Denis Boulanger

Participation féminine en hausse

Finaliste de la catégorie des -54kg en light contact, Morgane Trancart, membre de la Team Full Rocbaron (Var) met en lumière les nuances entre le full et le light et ce qui fait la richesse de la discipline « J’ai repris la compétition cette saison après trois ans d’arrêt. D’où mon choix du light contact. J’ai d’ailleurs pu me rendre compte que le light et le full sont deux épreuves finalement assez différentes : beaucoup plus de puissance mais moins de coups portés en full-contact alors que l’on est sur un gros débit de frappes sur un rythme très élevé en light. Alors finir deuxième, dans une épreuve internationale que je découvrais, c’est plutôt positif. »

La combattante varoise qui ne cachait pas elle non plus son enthousiasme quant à la logistique de cette compétition. « Je vois l’évolution : j’ai participé au premier Open en mars 2020, juste avant le confinement. Et je dois dire que deux choses m’ont positivement frappée : la fluidité du déroulé de l’épreuve mais aussi la participation d’un nombre plus important de féminines, en particulier à l’épreuve de light contact. J’ai fait trois combats en tout. Cela fait très plaisir car lorsqu’on vient de si loin comme moi (sourire), il était un peu frustrant de ne se déplacer que pour une seule rencontre. » Mohamed Messadaoui confirme : « c’est l’une des leçons intéressantes de cette édition avec plus de 30 % des participants qui étaient des féminines. Une augmentation très intéressante qui nous permet d’envisager l’avenir avec sérénité et ambition. »

Prochain rendez-vous les 22 et 23 avril prochains à Lyon, pour des championnats de France très attendus.

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