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Les bonnes raisons d’aller au TQO de Paris

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Ce sera l’ultime rendez-vous avant les Jeux de Tokyo. Du 8 au 10 mai prochains, le Tournoi de Qualification Olympique (TQO) se tiendra à l’AccorHotels Arena de Paris. Sept ans après les mondiaux 2012, le meilleur du karaté est de retour à Bercy. Trois jours de compétition, huit catégories, vingt-quatre places pour les JO… et 15 000 spectateurs. Dont vous et votre club ? Voici quelques bonnes raisons de vous déplacer en force pour soutenir les Bleus.

Cette année, le 8 mai tombe un vendredi. Idéal pour s’accorder un week-end prolongé… et pourquoi pas un week-end de karaté ? Car du 8 au 10 mai prochains, des athlètes venus du monde entier vont investir l’AccorHotels Arena de Paris (ex-Palais omnisports de Paris-Bercy) pour s’y disputer les dernières places pour les premiers Jeux olympiques de l’histoire du karaté, à Tokyo l’été prochain. Et un peu partout en France, de nombreux clubs se préparent déjà à envahir les travées de l’enceinte parisienne, comme ils l’avaient fait lors des championnats du monde 2012 à Paris.

Souder son club

Venir en masse à un évènement tel que le TQO, c’est d’abord pouvoir bénéficier de tarifs de groupes (à partir de dix personnes), mais c’est aussi et surtout l’occasion de se créer des souvenirs communs, de partager des émotions liées à sa passion. « Pour les championnats du monde, en 2012, l’ambiance était extraordinaire, surtout le samedi et le dimanche pour les finales, se rappelle Marc Fontorbe, professeur de l’ASPTT Orléans Karaté (Loiret). Ça nous a tellement marqués qu’aujourd’hui encore, sept ans plus tard, ça nous arrive d’en reparler entre gens du club. » Et lors du TQO, il y aura des finales tous les soirs…
Impliquer un maximum de licenciés, faire vivre son association en dehors des tapis, c’est aussi ce qui avait poussé Bruno Forges, président de l’Amicale Sportive de Courgeon Karaté (à La Chapelle-Montligeon, dans l’Orne), a lui aussi faire le déplacement en 2012. « Ça fait partie des événements à ne pas manquer. En tant que club, on se doit d’organiser au moins un événement dans l’année, c’est important pour souder tout le monde. » Souder, et récompenser les licenciés pour leur investissement. « C’est important de faire des sorties club, de s’appuyer sur ce côté convivial, confirme Marc Fontorbe. Pour beaucoup, ce genre de compétitions, c’est une première, ils n’ont jamais vu quelque chose de cette ampleur, et donc c’est toujours un émerveillement. »

Faire rêver les plus jeunes à petits prix

Le TQO demain, les Mondiaux hier…  Pour rendre le déplacement collectif possible, et permettre à tous de profiter de cette opportunité, les clubs se démènent très souvent pour faire baisser les tarifs. « En 2012, on y était allé en minibus et le club avait tout pris en charge, détaille Bruno Forges. On est un tout petit club de campagne avec vingt-cinq licenciés. On est dans un village de 600 habitants, les gens ne roulent pas sur l’or. On essaie déjà de baisser les cotisations et, quand il y a un événement comme ça, c’est important de donner la possibilité à tous de participer, surtout les enfants. »
Marc Fontorbe insiste lui aussi sur la nécessité d’impliquer les plus jeunes en baissant au maximum les tarifs. « On est dans un quartier défavorisé d’Orléans. Donner la possibilité à des enfants de découvrir des athlètes de niveau mondial, de découvrir la compétition et le très haut niveau, c’est quelque chose », souffle-t-il. Pour le TQO, le prof prévoit d’affréter, comme en 2012, un car avec un club voisin et ami. De quoi faire quelques économies.
« En 2012, nous avions ce système : les adhérents payaient leur place, et le club prenait le reste en charge, explique Éric Guernevé, président du Karaté Club de Mulsanne (Sarthe). Pour diminuer un peu les coûts, nous avions démarché la mairie et notre banque ». Et une fois que l’affaire est bouclée, le sourire des gamins assis et conquis dans les tribunes s’avère une sacrée récompense. « En 2012, les enfants avaient pu voir des membres de l’équipe de France et prendre des photos avec eux, savoure Bruno Forge. À cet âge-là, ça marque. »

Pousser derrière le karaté français

Si les supporters se régalent, si les enfants sont aux anges à la vue des champions tricolores, les athlètes aussi se nourrissent de l’ambiance. Lors des championnats du monde 2012, poussés par un public bouillant, les Bleus avaient signé un formidable bilan de treize médailles dont sept en or. « On sentait que l’appui du public permettait à certains de se transcender, et que, sans ça, ils n’auraient peut-être pas fait de podium », retrace Marc Fontorbe.
Si en mai, les travées de l’AccorHotels Arena sont tout aussi pleines et que le public fait corps derrière les athlètes de l’équipe de France, ces derniers pourront y puiser le supplément d’âme et d’énergie qui leur permettra peut-être d’arracher la qualification olympique. « On est une nation majeure du karaté, précise le prof de l’ASPTT Orléans, qui était aussi de la partie lors des championnats d’Europe 2016 à Montpellier. Je suis sûr que, même pour les autres nations, ça fait quelque chose de disputer une telle compétition en France. Alors, le public se doit d’être à la hauteur. »
Au-delà de la qualification pour Tokyo, tout le monde aura aussi un peu la tête aux Jeux olympiques de Paris en 2024, pour lesquels le karaté croit toujours en son intégration au programme. « Bercy, c’est grand, mais si les gens se mobilisent, ça peut vite se remplir, estime Bruno Forge. Et ça me paraît important, de montrer que le karaté et les karatékas répondent présent. Sinon nous leur donnons presque raison de ne pas nous inclure. » À nous, donc, de leur répondre. Ensemble.

Informations et réservations

Gaëtan Delafolie / Sen No Sen

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