

Jérémy Sutera Sardo « Écoute et développement »
Président de la commission nationale d’arbitrage depuis quelques mois. celui qui a franchi tous les échelons, depuis les jeunes arbitres jusqu’au titre d’arbitre mondial, a décidé de s’entourer pour poursuivre le projet ambitieux de l’arbitrage français. Il livre son analyse de la saison qui s’achève.
Une école d’arbitrage qui tourne à plein
« L’arbitrage de la FFK se porte très bien, c’est la première satisfaction. En termes de nombre d’arbitres d’abord, avec des effectifs qui étaient stables au début de l’année mais qui grandissent au fur et à mesure de la saison, notamment au niveau national. Les examens sont pleins, avec une demande toujours grandissante. Il y a une vraie belle énergie avec des indicateurs intéressants, comme le nombre de féminines, très présentes chez les jeunes. Nous travaillons à développer les outils qui existent et qui peuvent être améliorés, notamment pour ces examens auxquels il s’agit de répondre tout en maintenant leur qualité, ce qui implique un accompagnement encore plus poussé pour les jeunes arbitres, avec une déclinaison du concours des jeunes arbitres en région que nous allons mettre en place. »

Harmonisation des pratiques
« Cette saison, la commission nationale d’arbitrage dont j’ai la responsabilité a aussi travaillé à uniformiser les pratiques dans les différentes disciplines, à travers le projet de mise en place d’examens et de formations sous un seul et même format. Nous avons aussi souhaité partager les moyens que nous avons dans le karaté traditionnel, notamment du point de vue logiciels, moyens de convoquer les arbitres, ce qui était, jusque-là, un peu moins développé dans les disciplines associées… où par ailleurs des choses très intéressantes se font, comme la communication dans le wushu, par exemple, et qui sont intéressantes à partager. Nous avons, dans cette perspective, organisé des rendez-vous réguliers, en visio, avec les responsables d’arbitrage des différents styles et disciplines associées, une dizaine en tout, que ce soit dans le kempo, le kobudo, le body karaté, le karaté mix, le karaté contact, le yoseikan budo, les AMV, le krav-maga, les AMSEA, le wushu… »
Cohérence avec l’international, dialogue constant avec les clubs, engagements… L’intégralité de cet entretien est à retrouver dans le dernier numéro d’Officiel Karaté Magazine ici