

La FFK soutient la campagne « EX ÆQUO »
Jeudi 15 mars, la Fédération Française de Karaté était conviée au Ministère des Sports, dans le cadre du lancement de la campagne « EX ÆQUO, parfois l’égalité est une victoire » qui vise à lutter contre les discriminations dans l’univers sportif. Cette campagne démarre aujourd’hui, et comprend la lutte contre l’homophobie, le racisme, le sexisme et la stigmatisation du handicap. Explications.
Par l’intermédiaire de cette campagne, la Ministre des Sports, Laura Flessel n’entend pas « dénoncer » comme c’est souvent le cas, mais véritablement « promouvoir l’égalité […] promouvoir des valeurs de tolérances et d’ouverture. » Aux côtés d’onze ambassadeurs, grands noms du sport tricolore, la Ministre des Sports, tient à fédérer et faire passer un message positif autour de l’égalité et du vivre-ensemble. Issus de pratiques différentes, ces ambassadeurs sont :
- Antoine Griezmann, footballeur
- Marie-Amélie Le Fur, athlète
- Frédéric Michalak, rugbyman
- Sarah Ourahmoune, boxeuse
- Souleymane Cissokho, boxeur
- Laura Georges, footballeuse
- Florent Manaudou, handballeur, ex nageur
- Estelle Mossely, boxeuse
- Emmeline Ndongue, basketteuse
- Cyril Moré, escrimeur et skieur
- Ilyes El Bekkaoui, arbitre (tennis)
Parmi ces ambassadeurs, trois étaient présentes pour le lancement de la campagne, ce jeudi au Ministère des Sports. Parmi elles, Sarah Ourahmoune qui confie avoir accepté ce rôle car trop souvent elle a entendu des remarques sexiste telles que « ce n’est pas pour toi, tu es maman ta place est à la maison ». Son souhait est « de porter haut le message de l’égalité et de la mixité. » Autre ambassadrice présente, Laura Georges, qui avec une sincérité déconcertante explique à son tour ne pas avoir accepté « pour l’image », mais pour mettre fin à des propos trop récurrents dans l’univers du sport. Elle qui a « été victime de cris de singe » mais aussi « de sexisme », déclare l’importance « de montrer les choses, d’éduquer les jeunes » dans le but de venir en aide « aux gens qui vivent le désespoir ». Pour conclure la ronde des ambassadrices présentes ce jour-là, Emmeline Ndongue, qui expose elle aussi les attaques dont elle a pu être victime, mais aussi témoin, déclare « on a à faire à des mots […] aujourd’hui, on ne veut plus entendre ça ». Et de conclure très justement « il n’y a pas d’inégalité [dans le monde du sport] il n’y a que des égalités », le message est passé.
S’il n’est pas ambassadeur, il n’en est pas moins impliqué dans cette campagne, Ryadh Sallem, ancien membre de l’Equipe de France de basket fauteuil, ponctue ces interventions par un message d’espoir, espérant « qu’après Paris 2024, la différence sera la référence. »
La campagne, lancée à partir d’aujourd’hui, vendredi 16 mars, sera présente sur plusieurs canaux médiatiques. A la télévision grâce à la diffusion d’un clip de 30 secondes, dans la rue via près de 700 points d’affichage en Métropole et Outre-mer, mais aussi sur le web, et dans la presse écrite.

Avec une équipe de France de Karaté représentée tant par des hommes que des femmes, forte d’une mixité qui en fait toute la richesse, et grâce à des athlètes para-karaté tels que Jordan Fontenay et Fatah Sebbak, la Fédération Française de Karaté se lie à cette campagne, et luttera aux côtés de la Ministre des Sports contre toutes les discriminations envisageables dans le monde du Sport tant que cela sera nécessaire. Comme l’a très justement dit Laura Flessel, « une petite pierre à l’édifice pour un collectif plus positif. » Tous EX ÆQUO.