Coupe de France sanda : objectif détection
Le rendez-vous est important pour le sanda français les 23 et 24 novembre prochains à Guyancourt (Yvelines). La coupe de France sanda et sanda light joue aussi le rôle de fenêtre de détection pour la population « jeunes ».
Les amateurs l’attendent avec impatience. Compétition majeure inscrite au calendrier de la discipline, cette coupe de France se parera de tous ses atouts pour être une nouvelle fois un succès, comme l’explique Olivier Beaudry, DTN adjoint en charge des disciplines associées. « Le logiciel de suivi en direct de la compétition sera mis en place pour cette coupe de France. Cette compétition sera également diffusée sur la chaîne YouTube de la fédération. Enfin, l’habillage de la salle sera, comme à chaque fois, l’un des points forts de cet événement. » Président de la commission nationale wushu, Mounir Harrathi, ajoute : « il s’agit de la deuxième compétition de la saison après l’Open de France de wushu organisé à Eaubonne et qui avait réuni une centaine de participants. Pour cette coupe de France, nous attendons entre deux-cents et deux-cent-cinquante combattants. »
Deux nouveautés sont à noter pour cet événement. La première sera d’ordre réglementaire. « Désormais, toutes les catégories vétérans pourront participer à la compétition de sanda light. Auparavant, cette épreuve n’était autorisée qu’aux combattants jusqu’à cinquante ans. » La seconde, elle, constitue une innovation majeure et un projet à long terme. Olivier Beaudry nous la présente : « cette coupe de France va être le point de départ d’un programme de détection parmi les catégories jeunes. L’objectif est de former l’élite de demain. Nous souhaitons mettre en place des regroupements, programmer des stages en France comme à l’international. »
Une coupe de France qui s’inscrit dans un calendrier wushu que les responsables fédéraux ont clairement voulu ambitieux, comme l’énumère Olivier Beaudry. « Nous avons prévu deux coupes de France, deux championnats nationaux et cinq Open wushu. Le premier a eu lieu dans le Val d’Oise, le deuxième se tiendra à Nice fin janvier et le dernier à Schiltigheim début juin. Deux autres dates sont fixées, mais il reste encore à en déterminer les lieux, sachant que notre volonté a été de délocaliser un maximum cette épreuve. » Mounir Harrathi évoque, lui, les stages sanda. « Entre septembre et décembre, pas moins de trois stages ont été prévus. Celui du 9 novembre, à Clamart, a profité à une quarantaine de pratiquants ; la masterclass organisée le week-end passé à Coubertin a aussi connu une grosse affluence. Et je sais celui du 1er décembre à Plérin, dans les Côtes-d’Armor, très attendu. Tous ces événements sont mis en place pour toucher aussi bien les compétiteurs que les pratiquants loisirs. Et il y en aura encore deux en 2025, mi-mars à Marseille et début avril à Saint-Étienne. »
Un calendrier attractif pour une discipline qui connaît une progression constante. Explique, optimiste, Olivier Beaudry.