fbpx
07 juin 2021

Comme nulle part ailleurs !

Karaté

Le TQO en France, une chance pour les combattants engagés à partir de vendredi, un moment singulier aussi, dans l’antre de Coubertin. Et même si ce sera sans public, cela fait encore frissonner ceux et celles qui ont déjà eu l’occasion de participer à un grand événement international en France. Des mondiaux 2012 à Paris-Bercy à l’Open de Paris dans un Coubertin chaud bouillant en passant par les championnats d’Europe à Montpellier. Ils s’appellent Thomas, Coralie, Olivier, Hugues… Témoignages de ceux qui ont déjà vécu ces grands moments.

« Le vivre autrement que dans les tribunes »

Bénévole depuis les championnats d’Europe de Montpellier en 2016, Thomas Caisman a découvert un milieu et une ambiance qu’il a appréciés au point d’enchaîner sur tous les Open de Paris depuis. « Je suis rugbyman, je n’ai jamais pratiqué le karaté, mais j’ai l’habitude d’être bénévole pour des matches de rugby et des compétitions d’athlétisme, resitue cet ancien régulateur de trains à la SNCF. Ma motivation ? Participer de l’intérieur en apportant ma pierre à des événements nationaux ou internationaux, découvrir d’autres sports. Au début, je faisais partie des « navettes », ces petites mains au service des différents besoins de l’équipe d’organisation. Puis je me suis occupé des médias et je serai sans doute ce week-end près des athlètes pour porter les casiers avec leurs affaires. Montpellier, c’était une belle effervescence, mais Coubertin reste cette salle avec une âme sportive que l’on ressent. Je sais quand même que je vais devoir, comme d’habitude, cavaler après eux, pour les rassembler avant les podiums notamment, mais faire partie de ce TQO pendant trois jours me réjouit d’avance ! De toute façon, je ne suis pas fait pour rester chez moi dans mon canapé. » Il aura de quoi s’occuper c’est sûr, comme les quelque soixante autres bénévoles.

On y retrouvera aussi Coralie Porcher. Professeur à Puteaux, dans les Hauts-de-Seine, la jeune femme n’a pas manqué beaucoup de rendez-vous depuis les championnats du monde 2012 à Bercy. « J’avais envoyé ma candidature car je voulais voir ça de l’intérieur, le vivre autrement que dans les tribunes, commente la jeune femme. Et je l’ai vécu avec beaucoup d’intensité car j’ai eu la chance d’accompagner Alexandra Recchia sur le bord du tatami en finale. L’entrée avec les spectateurs, l’excitation du moment, la folie d’une finale gagnée… Cela restera forcément gravé. » Depuis, elle a entraîné sa petite sœur Marjolaine. Toutes les deux seront à Coubertin à partir de vendredi.

© Aurélien Morissard – Open de Paris 2020


« Qu’ils fassent le spectacle »

Moins anonymes, Hugues Micholet et Olivier Beaudry n’en salivent pas moins de retrouver Coubertin. Le premier, arbitre mondial depuis 1992 après une très belle carrière (il fut champion de France et champion d’Europe par équipes), officiera ce week-end avec un autre Français, Bruno Verfaillie. « J’ai hâte, même si on aurait aimé du public pour partager ça. Coubertin, c’est notre temple. Je me souviens de France-Japon, de France-États-Unis dantesques dans cette salle. J’ai fait beaucoup de compétitions, comme compétiteur et comme arbitre mais Coubertin, c’est sans équivalent. Mon envie ? Que les combattants fassent le spectacle, c’est l’écrin pour cela ! Bien sûr que l’enjeu est très important, mais la tendance de l’arbitrage est de donner les points. Alors je vous le dis : profitez de cet événement, nous les arbitres serons là pour que ça vive ! »

© Denis Boulanger – Hugues Micholet Championnats d’Europe 2021 (Porec)

 

« La clé ? Je crois que ce sera de se détacher de l’enjeu »

Olivier Beaudry, qui reste l’unique auteur d’un triplé dans cette salle avec le titre national individuel, par équipes et en Open en 2006, sait qu’il faudra rester bien concentré dans cette arène sans public. « Nous aurons moins l’avantage de combattre à domicile, c’est vrai, mais nous connaissons parfaitement les lieux, les gens vont nous suivre et nous encourager derrière leurs écrans. La clé ? Je crois que ce sera de se détacher de l’enjeu, à commencer par nous les coaches. C’est une occasion unique, le dernier ticket pour les Jeux. Les combattants d’expérience auront sans doute un avantage. Nous sommes des combattants, c’est maintenant qu’il faut le montrer ! ».

© Denis Boulanger

 

Partagez cette page
L'info à chaud
Europes seniors : les finales
France Karaté
Europe seniors : les finales en direct !
France Karaté
Europes seniors : les résultats en direct
France Karaté
Europe seniors : les résultats en direct
France Karaté
Europe seniors : les résultats en direct
France Karaté
Stage des experts japonais – zone sud
Karaté
Dossier de candidature – Pôle Espoirs Bordeaux
France Karaté
Subvention PSF 2025
FFK
Championnat de France Krav-Maga
Krav-Maga
Coupe de France para-karaté contact
Karaté contactPara-karaté

Articles relatifs

22 Avr 2025 Coupe de France 2025 Nihon Tai Jitsu Découvrir
11 Avr 2025 Shito-ryu : stage avec Yasunari Ishimi en vue  Découvrir
08 Avr 2025 Un nouvel onglet « Signalement » sur le site FFK Découvrir
07 Avr 2025 Stage des experts japonais : il faudra être au rendez-vous ! Découvrir