Alexandra Feracci peut encore y croire !
Elle n’a pas eu le tableau le plus facile, ce matin, Alexandra Ferraci. Une première poule de onze compétitrices où son kururunfa lui permettait d’obtenir un 23,94 et de se classer juste derrière l’Iranienne Sadeghi, championne d’Asie 2017 et vice championne du monde juniors 2015.
Versée dans le groupe 2, sans aucun doute le plus relevé, lors du second tour, la Corse savait que chaque phase de son Papuren devait être précise, forte sur les appuis et limpide pour les arbitres. La Turque Bozan, qui lançait ce tour, proposait en effet le même kata juste devant elle, comme la Grecque Xenou, la Tchèque Miskova, Sadeghi et la Canadienne Ngo Ha proposant Annan Dai. Avec un 24,12, Alexandra Feracci se classait quatrième derrière l’Iranienne, la Turque et la Canadienne, mais devant la Thaïlandaise. La dernière place qualificative pour le troisième tour.
Elle savait de toute façon que chaque kata aujourd’hui serait comme une finale et c’est avec beaucoup de concentration qu’elle se classait deuxième derrière la récente vice championne d’Europe turque Bozan (25,8) sur son Chatanyara Kushanku, au coude à coude avec l’Iranienne Sadeghi (24,6 points chacun, départagées à la note).
Il restait une dernière marche à franchir pour prétendre aux finales de ce soir, en forme d’opposition directe cette fois, face à Chien, la technicienne de Taipei. Cinquième du Premier League de Dubaï 2020, sans grande référence internationale, mais avec une expérience de près de dix ans sur le circuit, elle était dominée en note technique et en note physique sur le suparinpei de la Française. 25 points tout pile de bonheur (contre 24,6 à son adversaire), direction le round robin pour un possible ticket olympique. Elle y retrouvera l’Iranienne, la Turque et l’Allemande Juettner, une médaillée mondiale 2014 en feu toute la matinée avec des notes autour de 26. Il faut rester concentrée.
