

Coupe de France kata espoirs : une opportunité rare à saisir !
Le dimanche 6 mars prochain à Coubertin, les techniciens et techniciennes espoirs auront l’occasion de se retrouver pour une toute nouvelle Coupe de France. Jonathan Maruani, entraîneur national jeune, revient sur les objectifs de cette journée.
La présence d’une Coupe de France Kata espoirs est rare dans le calendrier fédéral. Pourquoi l’organiser en mars prochain ?
Effectivement, c’est rare pour la kata français d’avoir une rencontre exclusivement espoirs ! Il était important d’organiser cette compétition car la catégorie « espoirs » est parfois délaissée. Si nous faisons un rapide retour en arrière, dans les années 2000, la catégorie U21 était la catégorie « juniors », ce qui permettait d’être identifiée en tant que telle. Puis après une réglementation modifiée par la WKF, la catégorie dite juniors a changé et est devenue la catégorie espoirs, autrement appelée « U21 ». La France s’est immédiatement alignée mais des générations d’athlètes se sont retrouvées dans une nouvelle catégorie qui n’était plus la leur. Nous avons eu du mal à relancer cette catégorie et cette Coupe de France est organisée pour marquer l’intérêt de la Fédération à cette génération.
Une compétition qui va compter dans le parcours de sélection pour les Championnats d’Europe jeunes en juin prochain ?
Bien sûr qu’elle va compter, c’est d’ailleurs une des raisons pour lesquelles nous l’organisons ! Les juniors ont déjà leur Coupe de France, il fallait que les espoirs aient également la leur, en plus de la Coupe de France seniors. Le DTN Gilles Cherdieu, le Directeur des Équipes de France Yann Baillon ainsi que nous, les entraineurs nationaux, avons œuvré pour la création de cette nouvelle date dans le calendrier national. Nous nous trouvons donc dans une situation plus confortable qu’auparavant dans le parcours de sélection des athlètes en vue des Championnats d’Europe de Prague en juin, leur donnant plus de chances de faire valoir leurs qualités.
Les surclassements seront d’ailleurs possibles : quelles seront les attentes autour de tous ces athlètes ?
Les juniors pourront en effet venir se confronter aux espoirs sur cette journée. C’est intéressant car contrairement au combat, il n’y pas de contact en kata. L’intégrité physique et le plan sécuritaire est facilement respecté. Cependant, sur la compétitivité, nous allons observer des athlètes jeunes venir se frotter à plus grands qu’eux et c’est toujours intéressant ce mélange de générations. De mon côté, je souhaite et j’espère la présence de plus de compétiteurs possibles, tous âgés entre 17-18 ans et 21 ans. C’est une bonne occasion de se montrer et de marquer des points dans l’optique à trois mois de Prague mais également, c’est un bon moyen de poursuivre sa progression individuelle en se découvrant encore plus sur les tatamis.