

Full et light contact, acte 1
Les 28 et 29 octobre derniers, les combattant de full et de light contact de la moitié nord de la France étaient réunis à Valenciennes pour la première date du calendrier 2023-2024. Une coupe de France zone nord qui donne déjà d’excellents signes de bonne santé de la discipline.
Une ambiance chaleureuse régnait dans les gradins du complexe sportif Pierre Carous tout au long de ces deux journées de compétition. « C’est la première compétition de la saison et elle est toujours importante. Elle s’inscrit dans la préparation des athlètes pour les échéances nationales qui arriveront en février-avril, c’est devenu un rendez-vous important, si bien que, cette année, les participants étaient vraiment au rendez-vous. Nous avons eu un taux de présence des inscrits de 92 %, avec 242 combattants le samedi, et 158 le dimanche », pose Mohamed Messadaoui, un responsable de la commission Nationale d’Arbitrage qui avait le sourire à l’issue de ce gros week-end de compétition.
Les raisons de cet engouement ? Une organisation millimétrée et un beau plateau de compétition. « Nous avons effectivement franchi un cap au niveau de l’organisation. En règle générale, pour ce genre de compétition, nous installons deux rings et trois tatamis. Mais, cette année, grâce à une équipe importante de bénévoles et à des associations locales, la ligue des Hauts-de-France a pu mettre cinq rings à disposition des compétiteurs. Cela leur a permis à tous, surtout les light contact, de s’affronter sur un ring et non un tatami. Une réelle plus-value sur le plan de la mise en valeur qui a engrangé beaucoup d’enthousiasme parmi les participants et même du public. »
Relation de cause à effet directe ou non, reste que le niveau d’expression technique s’est montré élevé. « Avec beaucoup d’impact mais aussi de maîtrise. Indicateur intéressant de ce point de vue : le médecin est très peu intervenu pour des blessures sur tout le week-end, même en full contact, une catégorie pourtant très engagée. C’est révélateur d’une bonne préparation et d’un bon niveau » confirme Mohamed Messadaoui.
« En ce qui concerne l’arbitrage, cette coupe de France était aussi l’occasion de vérifier la bonne application du règlement par tous les arbitres après le stage national d’arbitrage qui a eu lieu en septembre dernier. Il n’y a pas eu de contestations, ce qui signifie que les décisions ont été justes et comprises par les athlètes comme par les coaches. C’est très important et une vraie satisfaction. »
Beaucoup avaient fait le déplacement depuis la Bretagne, la Normandie, mais aussi le Grand-Est, avec, les statistiques le montrent, un nombre de clubs croissants. « Il y a, je pense, une constance dans ce que nous proposons. De nouveaux compétiteurs viennent rejoindre ceux qui en ont pris l’habitude et se sentent bien accueillis. Cette année, j’ai découvert au moins trois nouveaux clubs et cela constitue évidemment une grande satisfaction. »
Le bilan déjà très positif à peine le coup d’envoi de la saison donné, ce ne sont pas les organisateurs qui le disent, mais les réseaux sociaux – pourtant parfois rudes : les commentaires sont essentiellement positifs, les clubs adressent même leurs félicitations. La meilleure récompense pour les bénévoles, la commission sportive et les arbitres qui font en sorte de faire le vivre le circuit de compétition partout en France tout au long de la saison.