

Logan Da Costa, frustrant
[-75kg] 1er tour : « Bad dream » pour Logan
Franchement, on n’avait guère identifié la mauvaise surprise possible avec Henri Vekua, un Géorgien discret en termes de résultats depuis sa sortie des espoirs il y a longtemps avec la médaille de bronze du championnat continental 2010. À part une étonnante victoire en 2015 à Istanbul, ce combattant n’est en effet jamais monté sur un podium significatif en seniors, même s'il lui arrive de flirter avec, comme à Salzbourg cette année avec six combats gagnés et une place de cinquième. Solide tout de même donc, et il faut se méfier de l’eau qui dort. Adage vérifié.
C’est la vidéo qui piège le Français. Tandis que, comme à son habitude Logan Da Costa presse son adversaire, à environ 1'30 du terme du combat, le coach Géorgien obtient une touche pour son athlète sur une frappe plus précise que les autres en contre. Il faut alors refaire le retard. Logan avance et comble la distance pour enchaîner les attaques, le Géorgien recule et fait tourner la pendule, tout en frappant. La dernière minute est confuse. Le Français revient au score, une fois, deux fois, lève les jambes et touche, mais sans émouvoir les arbitres, croit même reprendre l’avantage, mais à chaque fois les poings adverses font mouche et le coach géorgien lève son carton régulièrement, toujours à bon escient. Et c’est Henri Vekua qui sera devant à la fin, fort d’un score de quatre points à trois. Un combat qu’il faudrait pouvoir refaire…
Battu au bénéfice du Senshu au tour suivant (3-3), le Géorgien Henri Vekua ne permet donc pas au Français d'être repêché.
[-75kg] Ce qu’il faut retenir de la catégorie : Aghayev battu par Busa !

Dans cette catégorie, depuis des temps immémoriaux, à la fin, c’est l’Azerbaïdjanais Aghayev et l’Italien Luigi Busa qui finissent par en découdre. Cette fois encore, ces deux-là se retrouvent en demi-finale. Aghayev sur un mode peu éclatant avec des victoires à un point d’écart, sauf en quart où il dynamitait par 6-0 le Chilien Matias Rodriguez Fuentes, issu d’un quart de tableau difficile avec le Turc Eltemur, l’Allemand Bitsch et l’Ukrainien Horuna. Mais en demi-finale, c’est cette fois l’Italien Busa qui sortait vainqueur de leur duel éternel par un petit 2-1. Il rejoint en finale le vainqueur aux drapeaux du Japonais Ken Nishimura, l’Iranien Bahman Asgari Ghoncheh, sept podiums sur ses huit dernières sorties, dont le championnat d’Asie. Ça n’est pas joué.