8ᵉ Championnat du monde WVVF : une étape majeure pour le Vovinam français
À l’occasion du 8ᵉ championnat du monde de Vovinam organisé en Indonésie, l’équipe de France a démontré une fois de plus qu’elle comptait parmi les nations montantes de la discipline. Avec 10 médailles ramenées dont 3 en argent et 7 en bronze et une 7ᵉ place mondiale, la délégation française offre un bilan positif, synonyme d’espoir pour les années à venir.
Encadrés par Simon Jacquet, les combattants français ont particulièrement brillé, remportant au total six combats et attirant les compliments des spectateurs comme des représentants internationaux.
Une performance d’autant plus notable que la moitié de l’équipe disputait un championnat du monde pour la première fois. Les jeunes athlètes ont montré une belle maturité sportive et une combativité saluée par l’ensemble des observateurs.
Si certains résultats auraient mérité une meilleure récompense, cette expérience constitue un véritable levier de progression en vue des prochaines échéances internationales.

Une ferveur française
Malgré la distance qui séparait la France de l’Indonésie, une vingtaine de supporters parents, proches et amis avait fait le déplacement pour encourager les compétiteurs sur les quatre jours de compétition.
Une présence chaleureuse, illustrant l’attachement grandissant autour de cette discipline et la solidarité qui entoure l’équipe de France.

Une édition marquée par une forte dynamique internationale
En marge du championnat, les dirigeants des 26 nations réunies lors du congrès de la WVVF ont acté plusieurs avancées majeures :
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l’entrée du Bénin et du Kazakhstan dans la fédération mondiale ;
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la progression continue des compétitions européennes ;
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le développement important du Vovinam en Afrique, malgré des défis géopolitiques ;
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l’intégration de l’Australie au sein de la fédération asiatique ;
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la création imminente de la Global Vovinam Academy, futur centre de référence technique à Saïgon ;
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et l’annonce du projet numérique “Vovinam Digital”, plateforme internationale destinée à harmoniser les contenus techniques, centraliser les données des pratiquants et attirer de nouveaux sponsors.
Autant d’évolutions qui témoignent de la volonté de moderniser le Vovinam et d’en faire un sport structuré sur le plan mondial.
De nouveaux leaders et une gouvernance renouvelée

La WVVF a profité du congrès pour réorganiser plusieurs postes clés liés à l’organisation sportive.
Un vent de renouveau qui traduit l’implication croissante des nations européennes et l’ambition de renforcer l’expérience compétitive des futurs rendez-vous.

Une concurrence mondiale accrue
Le rapport souligne également la montée en puissance de plusieurs pays asiatiques tels que le Cambodge, le Myanmar, les Philippines ou encore l’Indonésie, qui déploient des moyens conséquents pour améliorer la préparation de leurs équipes.
Face à ces progressions rapides, les nations européennes — dont la France — doivent désormais redoubler d’efforts pour rivaliser.
La France : un potentiel immense, une structuration à consolider
L’équipe de France a fait preuve de cohésion, d’une motivation intacte et d’une résilience saluée.
Le rapport rappelle d’ailleurs que la France s’est déjà plusieurs fois approchée du podium mondial : avec une préparation optimisée et une stabilité retrouvée, retrouver le top 5 est largement à portée.
À l’issue de cette édition réussie, une conclusion s’impose : la France dispose d’un vivier talentueux et d’une marge de progression significative.
La priorité désormais sera de soutenir durablement les athlètes, de structurer un cadre d’entraînement performant et de renforcer les partenariats, afin de viser plus haut lors des prochaines compétitions internationales.