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20 janvier 2016

Portrait d’arbitre : Jean-Marie Granouillet

FFKArbitrage

Jean-Marie Granouillet est un karatéka clermontois de 42 ans. Passionné par ce sport et tout ce qui l’entoure, il en a fait son métier, en étant professeur de karaté à temps plein, ainsi qu’arbitre européen. Retour avec ce passionné sur son parcours et la place qu’à l’arbitrage dans sa vie.

© Denis Boulanger / FFKDA
© Denis Boulanger / FFKDA

 

L’interview

FFKDA : Comment avez-vous commencé le karaté ?
Jean-Marie Granouillet : J’ai commencé le karaté en 1983 à l’âge de 10 ans, à l’école Clermontoise de Karaté. A l’époque, c’est un copain d’école qui m’avait proposé de l’accompagner, et depuis je n’ai plus quitté les tatamis ! Cela fait 32 ans que je pratique, et 21 saisons que j’enseigne.

FFKDA : Quel est votre niveau en karaté aujourd’hui ?
JMG : Aujourd’hui je suis ceinture noire 5ème Dan, enseignant diplômé d’Etat et arbitre international européen. Je suis également responsable de l’arbitrage de la ligue d’Auvergne de karaté. C’est Pierre Damoiseau, avec qui j’ai commencé le karaté, qui lorsqu’il est devenu DTL, m’a proposé de prendre cette fonction. Outre cela, je suis également responsable de l’arbitrage de l’inter-région n°6 (ndlr : Auvergne, Bourgogne, Rhône-Alpes).

FFKDA : Comment et pourquoi en êtes-vous venu à l’arbitrage ?
JMG : Dès le début de ma pratique, j’ai été intéressé par la compétition. Et qui dit compétition, dit arbitrage. J’ai ainsi commencé en tant qu’arbitre départemental en 1994, puis je suis passé arbitre de ligue, national, puis international européen. La prochaine étape serait de devenir arbitre mondial.

FFKDA : Qu’est-ce que l’arbitrage vous apporte sur le plan sportif comme personnel ?
JMG : Sur le plan sportif je vous dirais très simplement que « nul n’est censé ignorer la loi » (rires). Pour pouvoir entraîner des compétiteurs, il est nécessaire de bien comprendre et appliquer les règles de l’arbitrage, afin de transmettre ce savoir et faciliter le travail des jeunes.
Sur le plan personnel, il s’agit tout d’abord d’une histoire de famille. Mon ex-femme est elle aussi arbitre nationale, et ma fille à récemment gagné le concours des jeunes arbitres, en kata. Au-delà de ça, il y a ce partage d’une passion commune. Lorsqu’on se retrouve entre arbitres, la France entière est représentée, avec des personnes qui viennent des 4 coins de la métropole. On ne se connait pas tous, on a même des caractères et des opinions différentes, mais on partage une même passion, et en cela, la rencontre humaine est très importante.

FFKDA : Vous avez créé une école d’arbitrage, en quoi cela consiste ?
JMG : J’ai créé une école d’arbitrage il y a 12 ans afin de responsabiliser et faire confiance aux jeunes en tant qu’arbitres. Aujourd’hui mon leitmotiv, c’est l’intégration des femmes et des jeunes dans l’arbitrage. Cette école, permet d’agir en ce sens.
L’apprentissage se décompose en trois volets. Tout d’abord il y a la partie théorique, qui dure une demi-journée. Puis une seconde demi-journée est consacrée à un stage pratique où ce qui a été vu précédemment est mis en application. Pour finir, les jeunes arbitres nous aident sur les compétitions de la saison en cours. Souvent, l’engouement fait que les jeunes restent plusieurs saisons. J’en ai même certains qui sont aujourd’hui arbitres nationaux !

FFKDA : Avez-vous un souvenir d’un combat ou d’un kata que vous auriez arbitré ?
JMG : Tout d’abord, bien que j’aime beaucoup le kata, je dois avouer que j’affectionne particulièrement le combat. Ainsi, le souvenir qui me revient instantanément, c’est la finale féminine +68kg des Championnats de France senior de mai 2012. Cette rencontre, qui avait lieu à la Halle Carpentier, opposait deux très grandes championnes, à savoir Ruth Soufflet (championne du monde en équipe – Belgrade, 2010) et Nadège Ait-Ibrahim (vice-championne du monde individuelle – Belgrade 2010). C’est extraordinaire d’avoir l’opportunité d’arbitrer un combat d’un tel niveau.

FFKDA : Si vous deviez définir l’arbitrage ?
JMG : Je dirais… « Etre sérieux sans se prendre au sérieux ! ». Par cela j’entends qu’il faut travailler sérieusement, car on applique notre savoir seulement trois petites minutes, et si on ne le fait pas correctement on peut mettre en jeu la saison d’un compétiteur. Il faut ainsi être concentré tout au long de la journée, mais lorsque c’est la passion qui vous guide, il n’y a pas de raison d’échouer.

FFKDA : Un conseil aux jeunes qui souhaitent se lancer dans l’arbitrage ?
JMG : Soyez courageux, et n’ayez pas peur d’essayer. L’arbitrage c’est une belle expérience, et c’est la rencontre d’une famille. Il faut s’engager, avoir confiance, et assumer ses responsabilités.

 

Fiche d’identité

  • Jean-Marie GRANOUILLET
    Jean-Marie
    GRANOUILLET
    Arbitre international
    – Ligue: Auvergne

    – 5ème dan

    – Responsable de l’arbitrage de l’inter-région n°6 et de la ligue d’Auvergne

    – Professeur de karaté diplômé d’Etat

    – Début du Karaté: 10 ans

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