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17 avril 2018

21 nouveaux juges nationaux kata

KaratéArbitrage

Les 7 et 8 avril, les meilleurs techniciens nationaux s’affrontaient pour tenter de remporter le précieux titre de Champion de France. Ils n’étaient pas les seuls à espérer repartir avec un titre national puisque cette compétition de référence était également le théâtre de l’examen national d’arbitrage Kata B. Retour et bilan avec Bruno Verfaillie, responsable de la Commission Nationale d’Arbitrage.

© Aurélien Brandenburger / FFK
© Aurélien Brandenburger / FFK

Samedi 7 avril, sept heures, les trente-six candidats à l’examen national de juge kata franchissent les portes du Palais des Sports Saint Sauveur. Issus de huit Ligues Régionales, ils sont convoqués pour deux journées intenses d’examens, d’une part théorique et d’autre part pratique. Une demi-heure pour faire les contrôles d’identité et c’est parti.

Dès sept heures et demie la partie théorique est lancée. Au programme quarante-cinq questions à choix multiples puis cinq vidéos à regarder et à analyser. Le principe ? Etablir un vainqueur et argumenter sur les critères de jugement pris en compte. « Les vidéos projetées sont des adversités avec plusieurs styles techniques, comme du shotokan, du shito-ryu, du wado-ryu et du goju-ryu, explique B. Verfaillie. C’est important car même si les candidats ne connaissent pas l’ensemble des katas de chaque style, il faut qu’on puisse entendre leurs arguments et justifications lorsqu’ils attribuent une victoire, et ce quel que soit le style. Comme en situation réelle, où on ne peut prédire le style présenté. » Terminée sur les coups de huit heures et quart, la partie théorique était suivie dès neuf heures et demie, horaire du lancement de la compétition, par la partie pratique.

« Pour certains nous avons également présenté la CNA, car si certains étaient déjà des arbitres nationaux combats, d’autres découvraient le mode de fonctionnement. Nous avons donc abordé son rôle et nos attentes vis-à-vis d’eux » commente Bruno Verfaillie.

Répartis sur les quatre surfaces installées, les candidats étaient alors mis en situation, et devaient juger de vraies adversités. Le tout sous l’œil attentif et examinateur d’un juge confirmé, en charge de les observer et les noter.

« D’habitude les examinateurs les observaient uniquement depuis l’extérieur du tatami. Cette année j’ai souhaité qu’ils interviennent également sur des oppositions, en étant au cœur de l’action afin de pouvoir observer les réactions du candidat de l’intérieur. Cela permet que le juge confirmé se rende compte de certains éléments qu’il ne peut déceler en étant uniquement aux abords du tapis. C’est donc encore plus pointu comme examen ! »

Le lendemain, dimanche 8 avril, les équipes entraient alors en piste. De nouveau, les candidats étaient mis en situation et observés. « Tout au long du week-end, les examinateurs ont changé de tapis régulièrement, afin que les candidats soient jugés par plusieurs confirmés. A l’issue des matches sur lesquels les candidats étaient positionnés, les examinateurs leur ont posé des questions, afin d’avoir une justification sur leur choix. Cela permet de vérifier les critères sur lesquels ils se sont basés, et d’entendre leurs arguments. »

Ces deux jours d’examen se sont conclus par une réunion du responsable de la CNA avec les différents juges confirmés en charge de l’examen pratique. « Ils m’ont donné leurs notes et ressentis, avant de me soumettre un avis favorable ou défavorable et ce pour chaque candidat. »

A l’issue de ce week-end, vingt-et-un candidats ont été reçus. « Cela n’est pas une fin en soi et je leur ai bien dit. Il ne faut pas se reposer sur ses lauriers. Il y a un temps pour célébrer ce succès, mais il faut rapidement se remettre au travail. Rien n’est acquis dans l’arbitrage et un manque de travail se voit tout de suite. Pour les candidats qui n’ont pas réussi cet examen, nous avons pris le temps de leur expliquer les raisons, afin de leur donner les clés pour qu’ils puissent s’améliorer et éventuellement se représenter ultérieurement. Un échec ne signifie pas qu’ils ne seront jamais juges nationaux, mais simplement qu’il y a encore un peu de travail à réaliser en départements, zones ou ligues. »

Pour passer juge A, et ainsi pouvoir arbitrer des compétitions Seniors, les lauréats devront attendre le prochain examen. « Avec ce titre, ils sont juges nationaux, mais ne peuvent pas encore arbitrer des adversités de haut niveau, pour cela il faut le titre de juge A. Par ailleurs, la CNA souhaiterait mettre en place courant la saison prochaine une banque de vidéos techniques. Ces vidéos représenteraient les différents styles, et les katas les plus présentés pour chacun d’entre-eux en compétition. Le but est que nos juges aient les connaissances dans chaque style, afin de pouvoir être encore plus performants sur les compétitions. Comme je l’ai dit, en arbitrage rien n’est jamais acquis, et nous travaillons à rendre l’arbitrage français toujours plus pointu et performant. »

 

 

 

 

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