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11 octobre 2016

Qui es-tu Jean-Baptiste Goupil ?

Karaté

Certains le connaissent déjà, mais pour d’autres Jean-Baptiste Goupil reste un vrai mystère. Qui est cet homme qui vous fait découvrir le karaté aux côtés de nos champions ? Pour vous, il a accepté de répondre à nos questions et de se révéler…

© FFKDA
© FFKDA

Peux-tu te présenter en quelques mots ?
Je m’appelle Jean Baptiste Goupil, et ça y est je suis définitivement entré dans l’âge mûr, en fêtant mes 31 ans (le 19 septembre dernier, ndlr.) Je viens de Nonant-le-Pin, ville très connue (rires) du département de l’Orne (61).

A la base je voulais devenir journaliste sportif… Enfin non, à la base je voulais devenir sportif de haut niveau… Mais bon sans aucun potentiel, ce n’était pas évident ! C’est dommage parce que connaître le haut niveau était placé au sommet de la pyramide des trucs que j’aurais vraiment aimé faire ! Enfin bref, ayant échoué aussi bien dans ma carrière de sportif reconnu que de journaliste sportif… (rires) Aujourd’hui je suis un troubadour, un trublion qui fait des petites vidéos sur différents sujets.

A part ça, j’aime beaucoup le football et le rugby, qui sont vraiment mes sports de prédilection, mais aussi le squash et le VTT. Ajouté à cela les jeux de société, le cinéma, la musique… Des choses hyper originales quoi ! (rires)

Qu’est-ce qui t’a mené à ton métier ?
Ma toute première émotion audiovisuelle a été chez moi, lorsque Luc Besson est venu tourner Jeanne d’Arc. J’ai été pris en figurant et je me suis dit : c’est ça que je veux faire ! Même si je ne savais pas exactement ce que c’était…

Etant passionné par le sport, je me suis d’abord lancé dans des études de communication et journalisme. Journaliste sportif m’aurait bien plu, mais je voulais connaître l’ensemble de l’univers audiovisuel. Je me suis donc lancé dans une formation de monteur/cadreur… Le but était qu’avec ces compétences polyvalentes je trouve ma voie.

Si j’ai abandonné l’idée de devenir journaliste sportif, cela était de manière tout à fait volontaire. Le ton formaté, que ce soit par les sportifs ou les journalistes, ne m’a pas permis de trouver l’espace nécessaire à mon épanouissement. Grosse désillusion. Je me suis donc dit que je suivrai le sport, mais d’une manière différente !

Et aujourd’hui, quel est justement ton métier ?
(Rires) Eh bien j’ai déjà du mal à l’expliquer à mes grands-parents… Si je devais trouver un mot, je dirais que je suis humeuriste, je fais de l’humeur ! Je rencontre des gens dans l’univers du backstage, et je réalise des interviews décalées. Par exemple pour Roland Garros j’ai pu réaliser une interview d’un fauconnier qui chasse les pigeons, ou encore d’un préparateur de terre battue… Je vais à la rencontre des métiers méconnus et des sports aussi du coup !

Donc en parallèle de mes études, j’ai trouvé un poste dans une télévision locale. La fiche de poste était claire : je devais faire le con ! A partir de ce moment-là j’ai toujours été intermittent. Je suis ensuite arrivé sur Paris, où j’ai commencé comme Journaliste Reporter d’Images (JRI) pour une émission de jeux vidéo. J’ai également été auteur pour plusieurs programmes, comme Secret Story, Danse avec les Stars, ou encore The Voice. Mon statut d’intermittent me permet de pouvoir multiplier mes expériences.

Et puis, il y a un peu plus de trois ans j’ai concrétisé avec BeIN Sports. Je devais venir tester des sports atypiques toutes les semaines. Là ça a été la révélation avec mon cadreur, et meilleur pote, Romain Delaunay : on retrouvait le journalisme sportif par ce biais-là, et de manière décalée ! 3 saisons au cours desquelles j’ai pu tester des sports insolites, loufoques, mais aussi simplement moins connus… L’idée est de mettre un coup de projecteur sur ces sports ! Nous avons cette chance (avec son cadreur, ndlr.) de pouvoir passer un bon moment au contact des gens sans l’esprit solennel, même si l’objectif reste d’apprendre une info concrète et donner envie au public.

Aujourd’hui, et depuis 3 saisons, on peut notamment me retrouver dans l’after de The Voice avec ma chronique coulisse La compile de Goupil, et également dans Ridiculous Made In France sur MTV. Outre cela j’officie également sur des événements sportifs, comme Roland Garros, le Tour de France, le Rallye 4L Trophy ou encore le Trophée Roses des Sables.

Comment en es-tu arrivé à faire des chroniques humoristiques ?
Je ne viens pas pour faire des vannes, mais comme évoqué précédemment, pour passer un bon moment avec les gens. Si le moment se prête au rire, alors tant mieux, mais ce n’est pas le prétexte. Le format court impose la difficulté d’entrer dans une explication de fond, donc il faut que ce soit une première vraie lecture, et que cela donne envie ! Notamment pour les vidéos réalisées avec l’Equipe de France de Karaté, ce qui est véhiculé derrière les vannes et les rires c’est qu’il y a une vraie cohésion d’équipe, une superbe ambiance… Mais aussi un programme avec des horaires impératifs, et le fait que ces athlètes soient très accessibles !

Bien sûr le côté humour est réfléchi, dans le sens où la volonté était de faire quelque chose qui nous ressemble, et comme on voudrait nous-mêmes le voir à la télé. On fait comme les Youtubeurs d’aujourd’hui : ils ne se reconnaissent pas dans le ton télévisuel, alors ils ont créé le leur ! Et ce côté humour est venu parce que l’on passe de réels bons moments. C’est du vrai tout ça, on n’est pas venus en se disant : tiens je vais faire un programme humoristique !

Comment cela se passe lors d’un tournage ? Prépares-tu avec minutie chacune de tes chroniques ?
C’est du 50/50, et ce pour tous les tournages. De mon côté je réalise un gros travail qui ne se voit pas : la préparation et l’écriture. Parce qu’au-delà de l’œil du novice, du curieux et de l’aspect découverte, il est bien de se renseigner un maximum sur ce qu’on va faire ! Que ce soit sur le sport que l’on va tester, ou sur les personnes que l’on va rencontrer. En fin de comptes, les moments spontanés viennent de cette préparation, car bien connaître son sujet permet d’évoquer de la matière. Donc voilà, à mon sens il y a 50% de préparation et 50% d’impro !

Ensuite il y a, en général, une grosse journée de travail pour le montage. Côté bandes musicales et bruitages automatiques, nous avons désormais notre charte, notre identité !

Pourquoi avoir choisi de faire une chronique sur le karaté ?
Eh bien il y a eu une vraie évolution de ma chronique sur BeIN Sports. Au départ j’allais tester des sports improbables, comme les Championnats du Monde de lancer de carottes… Ou de noisettes à la sarbacane ! Et puis à un moment donné, forcément, les sports folkloriques se font moins nombreux… Alors on est parti à la découverte de sports méconnus. Car selon nous, les sportifs de haut niveau, quel que soit leur sport font d’énormes sacrifices, mais n’ont pas forcément la reconnaissance… Que ce soit financière ou du grand public.

Je pense notamment au ski de vitesse, que j’ai eu l’occasion d’essayer. Ils portent une combinaison en latex qu’ils mettent une heure à enfiler ! Et personne ne les connait ces mecs-là alors qu’ils font beaucoup de sacrifices pour leur passion ! Passion qui ne leur permet pourtant pas de gagner leur vie, et qui en plus leur impose d’aménager leur emploi du temps.

Pour le karaté, le choix s’est fait car tout le monde connaît ce sport, mais pas ses règles ni son univers. Du coup à ce moment-là, je me suis dit que les Championnats de France étaient la bonne occasion ! Je ne cache pas que c’était également une découverte pour moi, et que comme première impression j’ai vu… Une fille tomber KO sous mes yeux ! (rires) A ce moment-là je me suis ‘Wow, on va se détendre quand ça sera mon tour !’ (rires) Autre grosse impression, le bruit des kiais ! J’ai perdu en audition ce jour-là !

Un mot pour ceux qui n’ont jamais eu l’occasion de regarder tes vidéos ?
Nous n’avons aucune autre prétention que d’essayer de faire passer un bon moment, et d’amener l’envie de découvrir quelque chose. Le plus important n’est pas le produit en tant que tel, mais vraiment de passer un bon moment et de parvenir à le retranscrire sur la pellicule !

Pour les vidéos que je réalise actuellement avec l’Equipe de France de Karaté, c’est super sympa, car il y a un approfondissement au fur et à mesure de la série de vidéos (1 par mois, ndlr.) et je découvre ce milieu-là en même temps que les internautes. Ce qui est cool en plus, c’est que maintenant je suis pote avec une vingtaine de ceintures noires donc je ne crains plus rien pour ma sécurité ! (rires)

L’objectif est de faire découvrir le karaté, et les athlètes de haut niveau qui composent l’Equipe de France d’ici les Jeux Olympiques de Tokyo 2020 ! Au final c’est top, car j’ai toujours voulu être sportif de haut niveau, et j’ai réussi à m’inventer une nouvelle vie. Trop cool ! (rires)

A l’instar de ses coéquipiers, Jean-Baptiste « Chucky » Goupil, nouveau membre officiel de l’Equipe de France de Karaté, s’est prêté au jeu de l’interview flash. Découvrez ses réponses et commentaires !

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